Infrastructures

Pour pallier son éloignement géographique (6 200 km de Los Angeles, 18 000 km de Paris, 7 500 km de Santiago du Chili, 9 500 km de Tokyo, 11 594 km de Beijing) et son éparpillement (ZEE de 4,9 millions de km²), la Polynésie française a su se doter d’équipements et d’infrastructures adaptés aux impératifs de son développement économique.

La Polynésie française dispose d’une desserte aérienne complète assurant des liaisons quotidiennes vers les plus grandes destinations via son aéroport international. Le réseau aérien domestique de la compagnie Air Tahiti assure la desserte régulière de plus de 40 îles.
L’aéroport de Tahiti-Faa’a, qui traite plus d’un million de passagers par an, sert de plate-forme internationale dans le Pacifique Sud avec un accès facile depuis l’Europe via la côte Ouest des États-Unis et l’Amérique du Sud, l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande, Fidji, Hawaii, la Nouvelle-Calédonie, le Chili et les Îles Cook.
Le trafic aérien non régulier reste marginal, il est réalisé, pour l’essentiel par Air Tetiaroa et par Air Archipels.
En 2018, Air Tahiti Nui a lancé sa première filiale de transport « Tahiti Nui Helicopters ». Cette société transporte des passagers à la demande. L’offre de ses services est relativement diversifiée : vols touristiques, travail en hauteur, évacuations sanitaires.
Le port de Papeete est un poumon logistique pour Tahiti et ses îles. Il offre un havre naturel protégé pour les cargos, porte conteneurs et pétroliers arrivant de l’étranger et pour une flotte de goélettes interinsulaires desservant régulièrement les 5 archipels.
Le port constitue aussi une escale qui se développe pour de nombreux navires de croisière internationaux qui desservent régulièrement nos îles.